top of page

Mise en scène & Traduction - Petra Kőrösi

Avec Fabienne Benchetrit, Nicolas Cartier, Doriane

Gautreau, Pauline Huruguen, François Jaulin,

Lilla Sárosdi.

Création Lumière - David Debrinay

Création sonore - Laurent Buisson & Jean-Baptiste Cognet

 

Assistanat - Christelle Larra

Capture d’écran 2019-09-11 à 11.40.41.pn

Jour De Colère

d'Éva Zabezsinszkij et Árpád Schilling

Théâtre de L'Elysée - Lyon
du 22 au 24 et du 27 au 31 janvier
 

Théâtre Les Célestins - Lyon

dans le cadre du Prix Cest'1

le 11 septembre 2020

logo-celestins-2019.png

« Jour de colère » est une histoire des temps modernes qui se déroule dans une partie marginalisée de l’Europe. C’est l’histoire d’une femme infiniment vulnérable, de sa lutte pour sauver son intégrité morale et mentale et de l’échec inévitable de cette lutte dans une société affaiblie, résignée, lâche, individualiste - où chacun pense à préserver la moindre chose qui lui reste au détriment des autres - et fatiguée de contester l’ordre capitaliste.

« ...l’ascenseur social est bloqué pour cause de maintenance... » Kery James

Une infirmière divorcée vit avec sa mère malade et sa fille adolescente.
Pour la première et dernière fois de sa vie, elle participe à une manifestation pour dénoncer ses conditions de travail.
Pour la première et dernière fois de sa vie, elle passe à la télé.
Le lendemain, le service de néonatalogie de l’hôpital ferme. Elle perd alors son travail.
Pour elle, s’ensuit une course folle afin de trouver de quoi nourrir sa famille.
Elle devient femme de ménage dans un salon de beauté.
Le soir en rentrant chez elle, elle écoute sa fille lui reprocher d’être pauvre et de ne pouvoir partir en classe de mer.
Le soir en rentrant chez elle, elle écoute sa mère lui reprocher d’être divorcée, d’être une femme sans homme, vouée à l’échec.
Brutalement, sa vieille mère perd la vue et on doit l’opérer.
Pour payer l’opération qui s’avère coûteuse, elle va devoir vendre son appartement et en louer un plus petit.
Sa fille adolescente refuse ses nouvelles conditions de vie et déménage chez son père. L’appartement est vendu mais un voyou s’enfuit avec l’argent de la vente.
Abandonner ? Résister ?
Mais pour qui ? Comment ?
Que lui reste t-il ? Quelle alternative a-t-elle ?

« Jour de colère » est une histoire fondamentalement contemporaine. A. Schilling s’inspire de la vie d’une personnalité hongroise. Mària Sàndor, connue sous le nom de « l’infirmière à la blouse noire » est une personne emblématique, meneuse d’une vague de manifestations dénonçant la détérioration des services publics hongrois et des conditions de travail.

Salon de beautéJ.B. Cognet
00:00 / 02:07
FêteJ.B. Cognet
00:00 / 00:51
Sex Song L. Buisson
00:00 / 02:12
Suicide SongL. Buisson
00:00 / 03:38
Harag NapjaF. Jaulin
00:00 / 03:21

PRESSE

TheatresV3.jpg

a adoré LILLA SAROSDI !

 

Créé pendant le confinement, à Lyon, la pièce Jour De Colère, d'Éva Zabezsinszkij et Árpád Schilling, mise en scène par Petra Kőrösi, fait partie de la sélection 2020 du Prix Celest'1, porté par le théâtre des Célestins, à Lyon. Et elle le mérite. A travers le personnage (réel) et poignant d'une infirmière qui se bat pour la sauvegarde de l'hôpital public, elle témoigne de la Hongrie d'Orbán. Lilla Sárosdi, la comédienne qui incarne cette infirmière est épouse d'Árpád Schilling(...).

AUTOMNE 2020

logo-blanc.png
Capture d’écran 2020-01-25 à 10.28.33.pn

Comptant parmi les plus grands metteurs en scène européens, le quadragénaire Árpád Schilling est aussi parfois (co)-auteur, notamment de Jour de colère (à l'Élysée du 22 au 31 janvier). C'est Petra Kőrösi qui en fait ici la première création en France. Elle fut son élève au Conservatoire national de Budapest et même son assistante. Aujourd'hui, elle présente ce texte qu’elle a traduit et dans lequel Lilla Sárosdi, épouse Schilling à la ville, reprend le rôle principal qu'elle avait endossé lors de la création hongroise en 2016. Jour de colère est le récit d’une infirmière « à la blouse noire » qui en Hongrie a été l’incarnation de manifestations denses des employés des services publics (hôpital, écoles...) contre le régime il y a quatre ans. Ils voulaient sauver leur bien commun (entendez-vous l'écho ?) déchiqueté par le Fidesz de Viktor Orbán, lequel a aussi fait la chasse aux intellectuels. Empêché de travailler, matraqué par des contrôles fiscaux quasi-quotidiens, le metteur en scène, déclaré « personne à haut risque » et ennemi national a fini par fuir sa nation et vit désormais en France.

par NADJA POBEL

MARDI 21 JANVIER 2020

bottom of page